Fidèle à la loi tu restera, en amour et confiance parfaite,
Vivre et laisser vivre, équitablement donner et prendre.
Le cercle trois fois tu formera, pour garder dehors les esprits non désirés,
Pour lier le sort à chaque fois, que le sort soit rimé.
Le regard léger et le toucher doux, parle peu, écoute beaucoup,
De par les actions et les noms, les anciens sont honorés,
Laisse l’amour et la lumière à nouveau nous guider.
Dans le sens des aiguilles tu va à la lune croissante, chantant l’air joyeux,
Dans le sens contraire quand la lune est décroissante,
Et le loup-garou, à la crainte du fléau, hulule.
Quand dame lune est nouvelle, embrasse par deux fois sa main éternelle,
Quand la lune atteint son point de mire, ton cœur cherchera le désir.
Quand le vent souffle du Nord, rentre la voile et ferme la porte,
Quand le vent souffle de l’Est, attends-toi au nouveau et à la fête,
Quand le vent souffle du Sud, l’amour embrassera tes lèvres,
Quand le vent souffle de l’Ouest, les cœurs trouveront repos et paix.
Neuf bois dans le chaudron, brûle-les vite, brûle-les lentement,
Du bouleau dans le feu, pour la dame savante,
Du chêne qui pointe fièrement, pour le seigneur pénétrant,
Le sorbier, arbre de pouvoir, apportant vie et magie aux fleurs,
Du saule au bord de l’eau, pour nous montrer le chemin de l’été,
De l’aubépine brûlée, pour purifier et révéler les fées,
Le noisetier, l’arbre de la connaissance, pour un feu fortifié lumineux,
Des fleurs blanches de pommiers, pour les fruits de la fertilité,
Des grappes de raisins, pour apporter joie et vin,
Du sapin à feuilles persistantes, pour marquer l’immortalité existante,
Le sureau, arbre de la dame, point tu ne brûleras, sinon maudit tu seras.
Quatre fois seront marqués les sabbats majeurs,
dans la lumière et dans le noir,
Alors que l’année décline, Samhain prend vie,
Quand le temps d’Imbolc vient, cherche les fleurs à travers la neige,
Quand la roue tourne, les feux de Beltrane brûlent
Continuant de tourner vers Lammas, le pouvoir entre dans les rites.
Quatre fois les sabbats mineurs tomberont,
marquent les du soleil,
Quand la roue tourne à Yule,
Allume la bûche,
les cornus règnent
Au Printemps,
Quand les nuits égalent les jours,
Ostara court,
Quand le soleil est au zénith,
les rois se battent dans la cour,
Les moissons pour un, pour tous
quand l’équinoxe d’Automne pousse,
Prends garde aux arbres,
Bénis par la dame tu seras.
Au clapotis de l’eau jette une pierre,
La vérité se fera connaître.
Si tu as un précieux bien,
N’écoute pas les autres et leurs avidités du gain.
Avec un fourbe une saison il ne faut point passer,
Car son allié tu seras jugé.
Joyeuses rencontres, joyeux départ,
Réchauffe le cœur et pique un fard.
À la loi du triple retour, tu dois faire attention:
Trois fois mauvais, trois fois bon.
Quand le malheur est trop lourd,
Porte l’étoile sur ton front.
Être sincère en amour tu dois,
À moins que ton amant faux ne soit.
Ces mots suffisent au Rede :
Tant que tu ne blesse personne,
Fais ce que tu veux.