Ed Kemper
L’ogre de Santa Cruz

Ma critique de

Ed Kemper – L’ogre de Santa Cruz

Stéphane Bourgoin

Une plongée vertigineuse dans le gouffre mental d’un tueur en série. Les confessions de Edmund Emil Kemper, dit Ed Kemper, dit « l’ogre de Santa-Cruz », aujourd’hui âgé de 74 ans, qui, entre le jeudi 27 août 1964, avec les meurtres au fusil de ses 2 grand-parents, au samedi 21 avril 1973, avec les meurtres atroces de sa mère et d’une amie à elle, tuera, violera et mutilera également huit autres jeunes filles dans des conditions particulièrement violentes. Il se rend à la justice américaine le dimanche 22 avril 1973 et sera condamné, le jeudi 8 novembre 1973, à la perpétuité incompressible, dans la Prison d’État de Vacaville (Californie), où il se trouve encore et est devenu lecteur de livres pour aveugles !!! La façon dont il raconte ses meurtres atroces est terrifiante d’inconscience et de détachement. Certaines parties très « imagées » mettent franchement mal à l’aise. La traduction est simple, sans fioritures, dans le ton de ses aveux glaçants. Probablement une des biographies de tueur en série les plus dérangeantes jamais écrites, car ça ne laisse planer aucun doute quant à la terreur qu’ont dû ressentir ses 12 victimes (connues) face à ce monstre de 2,06 m et 130 kg, mais également comment il a mis son QI de 136 aux services de ses meurtres avec des stratégies criminelles hallucinantes, du siège bébé à l’arrière de sa voiture pour rassurer les jeunes autostoppeuses, au fait de regarder sa montre pour leur laisser croire qu’il était pressé et les pousser à monter dans son véhicule, mais aussi son jeu vicieux qui consistait à relâcher certaines de ses « proies » ! Personne n’en sortira indemne.

Esciença

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