Un tueur en série, une étrange voix, des crimes atroces.. Ça va loin... Très... Trop... La vie est une boucle sanglante...
Cette histoire est fictionnelle.
Les images sont créées par une intelligence artificielle.
Contient des passages choquants.
Je vous préviens...

Promenons-nous dans les bois,
Pendant que le Loup y est,
Si le Loup y est,
il nous guidera.
Descendre… Encore…
Le Je continue…
Je vous préviens que le mot fin
est toujours un mensonge…
Mais écouterez-vous ?
Je vous préviens aussi que vous êtes
dans mon monde, plus le vôtre !
Mais écouterez-vous ?
Plus important encore :
Comprendrez-vous ?
Ensuite,
il sera trop tard.
Le feu ne sera pas
que dans votre âme.
OLNI¹

C’est une bien étrange aventure qui m’est arrivé récemment que je vais vous conter ici. Je suis écrivain amateur, depuis toujours, de toute sorte de fictions horrifiques, d’humour (très) noir, de poésies du pire et autres atrocités. En résumé, tout ce que je vis, je vois, je ressens, j’imagine, je le passe à la moulinette de mes créations et en fait des histoires que je publie sur mon blog improbable : celui où vous êtes présentement ! Des maux aux mots, il n’y a qu’un pas, parfois sanglant, que je franchis allègrement ! Il y a environ 2 ans, il s’est passé quelque chose dans mon processus créatif : j’ai (enfin) trouvé ma clé ! Cette fameuse clé qui ouvre la porte d’entrée de votre propre imaginaire. Cette clé, c’était le « Je ». Et je me suis mis, sans vraiment m’en rendre compte au début, à écrire mes petites histoires d’un point de vue interne. En gros, cela veut dire que je suis passé de raconter, ces donc, petites histoires, d’un point de vue externe « Il », à un point de vue interne « Je » ! Pour un exemple, imaginons un personnage qui marche, et bien sans trop que je ne sache pourquoi, je suis passé de « Il marche », à « Je marche ! ». Ç’a réellement tout changé ! Sauf que je ne savais pas encore que ça changerait autant, et que ça irait aussi loin !
1ᵉʳ juillet 2021
Jour de publication de mes dernières bafouilles sur mon blog improbable ! C’est toujours un peu excitant ! Je passe du temps à travailler mes « créations », c’est très immersif, surtout avec ce « Je », et si je considère que l’écriture est forcément une aventure solitaire, la lecture, elle, c’est tout le contraire ! Ce qui fait la lecture, c’est tout aussi forcément le partage. Quand on décide de publier ce que l’on écrit, c’est pour être lu ! J’allais l’être. Par un « lecteur » assez particulier. Ç’a commencé par un e-mail abstrus, qui m’a réellement surpris, car je l’ai reçu seulement quelques minutes après les publications :
« Comment vous savez ? »
Sur le moment, j’ai pensé à une question dans le sens de la connaissance. Je vérifiai la provenance de l’e-mail : je@neutronmail.com. Je ne vous cacherais pas que ça commençait à me plaire, sans savoir que bien sûr, ça n’allait pas durer longtemps. Vu la teneur de certaines de mes publications, il ne fait aucun doute que ça peut attirer des esprits un peu… Déviants ! Je me disais donc que probablement qu’un esprit taquin, et donc déviant, voulait jouer avec moi ! Je décidai donc de répondre à cet e-mail immédiatement, sur le sens édicté plus haut, dans le sens « savoir » intellectuel :
« Je fais des recherches, je tire un fil sur une idée, une inspiration, et je fais des recherches sur tels et tels sujets. »
Il ne fallut que quelques minutes pour que je reçoive une réponse :
« Ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Comment vous savez ce que je fais ? »
Surprenant ! Un e-mail est un e-mail, il n’y pas d’émotions particulières dans une phrase numérique sur un écran. En-tout cas pas syntaxique, mais sémantiquement, papyrus, papier, écran… Le sens est le même, et quelque chose s’est allumé en moi quand j’ai lu cet e-mail. Une sorte d’instinct, une clairvoyance… On appellera ça comme on veut, mais ce que je savais, que je ressentais, c’est que cet e-maileur anonyme ne plaisantait pas, je n’en avais absolument aucun doutes. Je n’en avais tellement pas que cela s’est transformé en peur. En vraie peur. En terreur. Profonde. Une sensation très malaisante. Moi, j’écris des fictions, ce n’est que de l’imagination, je mets en scène littéraire un personnage qui raconte sa propre histoire, je suis en quelque sorte son scribe, j’écris ce que lui me raconte ! Et c’est un personnage fictif qui me raconte des histoires fictives. Mais là, je ressentais quelque chose qui me terrifiait. Mentalement, mais aussi physiquement. Une présence plus que littéraire. Une présence plus qu’imaginative. Je ressentais quelque chose de… Réel ! Je n’écrirais pas que je ne savais pas quoi répondre, car je savais ce que je devais lui demander, mais la réponse à venir m’épouvantait. Et cette réponse, j’avais beau me forcer à me tenir dans un déni, je la savais déjà. Mettez-vous à ma place aussi : moi, j’imagine des histoires, parfois fort tordues, j’avoue, mais bon sang, ce n’est que des histoires, des fictions, de l’imagination, pas des fantasmes, et encore moins des envies de rendre ça réel. Je peux vous décrire à la virgule près les faits les plus atroces que vous n’ayez jamais imaginés, mais tout ça, c’est faux !!! Ça n’existe pas ! Je tourne presque de l’œil pour une simple épine dans le doigt, alors imaginer que ce que j’écris deviennent réel, ça me donne presque des nausées !!! Mais, voilà, il venait de se passer quelque chose que je n’avais pas prévu quand je suis passé à ce « Je » : ce « Je » était bel et bien une partie de moi, plus que ce que j’aurais imaginé, et même que ce que j’aurais voulu. J’avais plongé dans l’abîme labyrinthique de ma propre psyché que je ne soupçonnais pas de contenir tout ça. Cela avait gravi les escaliers de mon inconscient, et ça venait de passer la porte de ma conscience : je savais qui c’était, et ce qu’il faisait, car c’est moi qui avais créé tout ça.
« – Tu es Je ?
– Oui je suis Je.
– Comment tout ça va finir ? »
Nous nous sommes envoyé cette question mutuellement. Aucun n’a répondu jusqu’à aujourd’hui.
OLNI²

Comme, par définition, à l’endroit où je me trouve, je peux faire ce que je veux, quand je veux, où je veux, j’ai décidé de faire un voyage dans le temps. Loin en arrière. Je vais commettre le premier crime temporel. Je vais choisir une année et une victime dans mon histoire. Donc, il y a une limite au recul. Ma naissance. 1973. Fille ou garçon ? La victime ? Les deux ! Les victimes, donc, et par déduction, aussi pure que logique, également les crimes. Des victimes de conserve, ou bien déliées ? De conserve. Des victimes qui se connaissent ? Oui ! Liens détestables, amicaux, familiaux ? Les 3 ! 1998. Ce n’est pas ce que je voulais au départ. Je n’ai pas senti le moment où j’ai basculé dans l’abîme. Le moment où je n’ai plus seulement souhaité, mais voulu. Et j’ai pris. Plus que ce que je pensais au début. Beaucoup, beaucoup plus ! Jusqu’au moment T, je savais parfaitement que tout ceci relevait de la plus atroce des folies, que cela devenait de plus en plus violent, mais je ne savais pas à ce moment-là que cela deviendrait réel, et encore, pas seulement ce que j’imaginais, parce que pour le reste, 1000 fois pire, je le savais encore moins ! Le paradoxe de tout ça est que je me suis totalement, sans jeux de mots, quoi que, planté sur ce que j’imaginais, car ça n’avait rien à voir, et que je n’aurais jamais imaginé ce qu’il y a eu en plus ! Je la voulais elle, pas lui, j’ai eu les deux ! Il a été héroïque, mais il= n’était pas assez fou pour survivre. Il n’était pas prêt à mourir pour elle, donc il est mort quand même. Le fait que je le connaisse m’a perturbé. Elle aussi, mais pas de la même façon. Elle s’était surtout son visage qui me perturbait. Je n’arrivais pas à fermer ses yeux. Pas que ce n’était pas possible, mais je n’y arrivais pas. J’avais l’étrange impression que fermer ses yeux serait la fin de l’acte, dont je ne voulais jamais la fin. Toujours plus profond dans l’abîme, ad vitam æternam. J’avais sa tête séparée de son corps dans les mains, et je ne pouvais pas fermer ses yeux, que je fixais. J’étais hypnotisé. Je fixais ses yeux figés, qui me fixaient à leurs tours. Il y a bien quelque chose dans les yeux… Après. Lui, je n’ai pas aimé. Je n’aime pas tuer avec des armes coupantes, car généralement, ce ne sont pas des morts sur le coup, ça dure. Lui, c’était un pique-feu. De 50 centimètres. Au-dessous du nombril. Et ça a duré. Longtemps. Il a souffert. Beaucoup. Je n’ai pas aimé, pas aimé du tout. Elle, je l’ai étranglée avec mes mains. J’ai aimé. J’ai aimé beaucoup. Je l’ai aimé beaucoup. Longtemps. Avant, pendant et après.
OLNI³

Je lui ai demandé si elle voulait savoir si elle allait mourir ?
Elle m’a répondue oui.
Moi aussi.
OLNI⁴

Certains détails sont très malaisants. Il prenait des bains avec ses victimes. Il vidait leur sang dans la baignoire. Avec lui dedans. Dans le bain. Généralement, il pratiquait une incision du bas de l’abdomen jusqu’au-dessous du nombril. Cette partie est immergée. La victime est généralement assise face à lui, le dos appuyé sur le bord de la baignoire opposé au robinet. Et lui est assis devant, face à elle. Concernant les décapitations, il est difficile de déterminer si les victimes étaient déjà étêtées avant le bain, mais la quantité de sang retrouvée dans les canalisations nous indique qu’il y avait beaucoup, énormément de sang. C’est peu compatible avec ce qu’il reste habituellement de sang à quelqu’un qui a été décapité. L’éviscération produit élégamment une quantité très importante de sang. Quand vous arrivez à l’hypoderme, la troisième couche de peau, qui fait pression sur les organes, si vous l’incisez, surtout au niveau de l’abdomen, ce n’est pas seulement un écoulement, il y a de la pression quand l’intestin jailli de l’incision, et du sang, beaucoup. Dans l’eau, il évitait probablement l’écueil de ça, le sang qui s’étale. Il vidait probablement l’abdomen dans l’eau, car nous avons également retrouvé beaucoup de matières organiques dans les canalisations. L’autopsie des victimes indique que c’était une vraie boucherie aquatique. Il vidait à la main, et remontait profondément, vu l’état de ce qu’il restait. Il incisait, il enfonçait sa main dans l’incision, et il vidait. Certaines ont eu les poumons arrachés, pour vous indiquer jusqu’où il remontait dans leurs ventres. Pour celle qui était enceinte, il a procédé exactement de la même façon après l’avoir fait accoucher, toujours dans la baignoire, dans l’eau. À 5 mois, le bébé s’est noyé. Nous avons retrouvé de l’eau dans ses poumons, il respirait donc quand il est sorti. Puis, il a procédé de la même manière, à un détail prêt : c’est la seule à qui il a arraché les ovaires. Je ne sais pas si dans son esprit malade, ç’avait un lien, mais il y en a quand même un, au final. Il ne dit rien sur l’accouchement. Je pense que pour lui, c’est juste accessoire, concomitant. C’était sur son chemin pour la vider, il a éliminé l’intruse, c’était une fille, et à continuer son donc macabre chemin abdominal. Il décapitait généralement ses victimes sur le tapis de la salle de bain, les corps allongés face à lui. Encore une fois, les quantités de sang ne nous permettent pas de déterminer si certaines étaient décapitées avant ou après le bain. Il a toujours refusé de nous l’indiquer. Ces derniers mots avant l’exécution :
« Je n’ai atteint leurs cœurs d’aucunes des deux manières. »
OLNI⁵

Donc, je ne sais même pas qui je suis ? Ni où je suis ?
Je sais ce que je fait,
mais ni qui je suis, ni où je le fais.
Ça va finir en homme-zombie de Chalmers
si ça continue !
Je peux parfaitement être et faire ce que je fais
sans savoir
qui je suis, ni où je le fais,
ça ne m’empêche pas de le faire.
Il n’y a aucune
règles physiques
qui m’empêchent de trucider ces putes,
parce que ça, je sais que je le fait.
Je ne suis personne, donc tout le monde.
Remplace-moi,
mets toi dans l’histoire:
c’est toi qui décides, et j’exécute.
Souhaites-tu continuer le Je ?
1. Oui, je veux.
2. Non, je ne veux pas.
Que tu es répondu oui ou non,
le Je va continuer.
Est-ce que tu l’aimes ?
1. Oui, je l’aime.
2. Non, je ne l’aime pas.
Que tu es répondu oui ou non,
le Je va continuer.
Est-ce que tu veux la tuer ?
1. Oui, je veux la tuer.
2. Oui, je veux la tuer.
Que tu es répondu oui ou oui,
Fais-le.
OLNI⁶

Quand je l’ai vu, ce fut une vraie claque. Dans un monde qui serait comme il doit être, ce serait un coup de foudre. Mais, ici, c’est un coup de sang. Une chose à savoir est que je sais, et je pense que c’est pareil pour mes comparses de sang, nous savons immédiatement comment nous voulons cette fille. Sortir avec ? Une histoire sympa ? Oui, pourquoi pas ! La violer, la tuer et la découper ? Oui. Voilà. Ça. Ça va trop loin, attention, il faut reculer. Je me suis garé dans le chemin, en reculant, pour avoir une vue sur l’entrée, plus bas. Encore une claque quand je l’ai vu arriver. Je la regardais marcher sur le chemin, et ça me semblait comme un rêve lucide. Peut-être que c’en est un ? Je ne sais pas si je peux dire, pour elle : j’espère ou pas. Est-ce qu’elle a eu mal ? Je pense que oui. Je l’ai droguée, mais elle a dû sentir des trucs quand même. C’est inhabituel d’être pénétré entièrement par soi-même.
OLNI⁷

Vous me demandez le pire ? Le pire cas que je puisse connaître de ces pages ? Et bien je vais vous le raconter. Je vous laisse totalement libre d’imaginer les mots en images… Ou pas ! Cette victime a été « pénétrée » par elle-même. Quoi ? Comment ça ? Elle a été découpée, démembrée, et il l’a violé avec ses propres membres, les jambes et les bras, desquels il avait ôté les pieds et les mains, qu’ils avaient déjà introduits dans le vagin avant les viols avec les membres. C’est le pire ? Non. Il est clair qu’il s’agit d’un délire psychotique avec une forte signification à la naissance. Ici, il réintroduit une représentation dans sa victime, comme pour que cette dite victime porte sa propre représentation. Il a également introduit la tête de sa victime dans son vagin. Il l’a violée avec sa propre tête !
– Coupeeeeezzzzz… Bon stop là, stop, ça va trop loin…
– D’accord…
– Oh là là, ça va trop loin… Coupezzzzzzz…
– D’accord
– Dernière actionnnnnnn… Ça tourne… ACTION
– D’accord !
OLNI⁸

C’est terrifiant. Terrifiant. Le plus fou et atroce des fous reste un humain, et il ne peut pas ne pas être terrifié. Le dernier cri, le dernier regard, le dernier geste. C’est terrifiant. Souvent violent. La main qui cesse de trembler, les jambes qui tambourinent… C’est terrifiant… Les émissions corporelles, comme si vous ne vouliez amener que l’essentiel… Un dernier cadeau à ces connards d’humains pas foutu de venir vous sauver… Ni vous, ni moi… Vous connaissez l’histoire du gars hypocondriaque qui meurt à 112 ans et qui fait graver sur sa tombe :
« Je vous avez bien dit que j’étais malade. » ?
Non ? Si, vu que vous venez de la lire ! Je contrôle si vous suivez. Vous n’êtes pas dans votre monde, vous êtes dans le mien, n’oubliez jamais où vous êtes… Maintenant que j’ai récupéré toute votre attention, nous allons avancer. Elle est très jeune et elle m’excite beaucoup. Elle s’appelle Luisa. Je savais que je n’aurais pas du la regarder nue. Je pensais que je ne voulais savoir que et seulement si son sexe était rasé intégralement ou pas. Oui, il l’est, mais je n’aurais pas du vouloir le savoir. Car je pense que c’est exactement quand je l’ai vu que j’ai basculé dans l’abîme. Et que je n’ai plus uniquement voulu le voir, mais l’avoir. Et je l’ai eu. Dans tous les sens du terme, et son visage aussi. Elle avait un magnifique visage, exactement entre enfant et adulte, des traits adolescents magnifiques. Je l’ai gardé, son visage. Je l’ai découpé et gardé. Comme son sexe. Je ne l’avais même pas imaginé ça. Même pas. Que je garderai ça chez moi, dans mon frigo !!! Comme le reste de la tête. Je me suis demandé pourquoi j’avais découpé son visage alors que j’ai gardé la tête… Sans son donc visage, dans mon frigo !!! Entre le fromage et la salade il y a ça dans mon frigo ! J’enfonce parfois mon sexe dans la bouche de la tête décapitée sans visage, pendant que j’embrasse le sexe détaché de son corps hôte. Le cunnilingus de l’abîme.
– Coupeeezzzzz… Stoooopppp… Ça va trop loin…
– D’accord.
– Elle existe cette fille ?
– Oui.
OLNI⁹

C’est très troublant d’utiliser des gens qui existent pour en faire vos personnages littéraires. Les nommer ou pas ? Leur faire lire ou pas ? Dans l’OLNI précédent, c’est Luisa de S., j’ai vu des photos, je l’ai mise dans l’histoire fictionnelle. C’est le Snuff-Game. Elle a un très joli visage, c’est probablement pour ça qu’il l’a découpé. Oui, lui, pas moi. Qui peut-elle bien représenter pour lui ? Qui voit-il en elle ? De qui est-elle la représentation ? Depuis le temps que je les crée, je sais maintenant que ce n’est pas qu’est-ce que, mais qui ? Elle représente quelqu’un à ses yeux. Quelqu’un qu’il hait, son crime primaire à travers elle. Il la décapite, découpe son visage et son sexe, qu’ils conservent dans son frigo, en compagnie de ladite tête, pour se sustenter sexuellement avec. Ça va loin… Très… Trop… Ça vous excite sexuellement à vous ?
OLNI¹⁰

– Bon. Il faut que vous me disiez pourquoi vous avez cette photo dans votre téléphone ?
– C’est qu’une photo !
– Oui c’est qu’une photo, mais je veux savoir pourquoi elle est dans votre téléphone
– J’en sais rien, je l’ai prise comme ça.
– Donc c’est vous qui l’avez prise ?
– Je n’ai pas dit ça !
– Si vous venez de le dire, c’est enregistré.
– Bon oui, c’est moi qui l’ai prise.
– Pourquoi ?
– Comme ça…
– Elle était jolie la fille ?
– Oui.
– Est-ce que c’est vous qui l’avez violé, tué et démembré ?
– Oui.
– Pourquoi ?
– Il n’y a pas de raisons à ça. J’étais en train de finir mon travail du week-end, j’avais prévu d’écrire 10 petites histoires, ça s’appelle OLNI, Objet Littéraire Non Identifié.
– C’est original… Et ?
– Je suis sorti me promener à Saint-Pons-de-Thomières, vers la voie verte.
– Et ?
– Je l’ai assommée, violée, étranglée, éviscérée et décapitée. Ce n’est pas lui, c’est moi. Sa tête, son visage et son sexe sont dans mon frigo, entre les yaourts et le beurre.
(in)FIN(ni)
Le mot fin est toujours un mensonge…
Je vous avais prévenu...

Je vous avais prévenu que le mot fin est toujours un mensonge…Mais vous n’écoutez jamais rien, rien du tout ! Je vous avais prévenu aussi que vous étiez dans mon monde et plus le vôtre ! Et idem, vous n’avez pas écouté, entendu, oui, mais écouter, compris, non. Maintenant, c’est trop tard. Le « J’aurais dû », c’est comme l’extincteur pendant que vous brûlez vif dans votre maison, votre dernière pensée est probablement : « – J’aurais dû avoir un extincteur ! ». Et là, c’est pareil : écouter, comprendre, c’était l’extincteur qui aurait pu éteindre le feu de votre âme en ce moment. Quelqu’un qui se donne la mort, c’est qu’il ne voulait pas mourir. Vous vouliez mourir ou pas ? Maintenant, c’est trop tard. On a fait de mourir le pire. Dans un sens, c’est concevable, tout s’arrête, ou presque. Et c’est maintenant pour vous, car vous n’avez pas écouté. Le verbe écouter doit vous sembler bien étrange alors que c’est des mots que vous lisez, mais non, ce n’est pas étrange du tout : vous les entendez. Et ce n’est pas non plus une hallucination auditive : vous les entendez ces mots, avec une voix et tout le tralala ! Vous les entendez, mais les écoutez-vous ? Maintenant les écoutez-vous ? Il y a une porte derrière le mur à droite, elle n’est pas visible, je vous le dis avant que je ne bascule dans l’abîme, ce sont mes dernières lueurs d’humanité, de compassion et d’empathie : si vous ne partez pas maintenant, vous ne partirez… Plus. La porte, elle ne s’ouvre pas, elle est là, c’est vrai, il y a une porte, mais elle ne s’ouvre pas. C’est de l’humour ô combien noir ça. La porte ne s’ouvre pas. C’est une porte oui, tout ce qu’il y a de plus porte, mais elle ne s’ouvre pas. C’est une porte qui reste fermée. Toujours. C’est ainsi, tu es dans la pièce à la porte fermée éternellement. Non, il n’y ni autre porte, ni fenêtres. Ça t’évitera de chercher pour rien. Tu es bien dans la pièce à la porte ad vitam æternam … Close ! Et là, tu t’attends à ce que soudain, je te dise : « En fait, il y a un moyen d’ouvrir cette porte » ? Non. Il y en a pas. Cette porte ne s’ouvrira pas. Jamais. Et tu es dans la pièce qu’isole cette porte. Le feu n’était pas que dans ton âme.
Descendre… Encore…
Fin (Ou pas…)