Cette histoire est fictionnelle. Le « Je » est imaginaire et ne renvoie à aucune personne existante. Contient des passages violents non adaptés aux public sensibles et/ou trop jeunes.
L’inter pas net…
Cette histoire est fictionnelle. Le "Je" est imaginaire et ne renvoie à aucune personne existante. Contient des passages violents non adaptés aux public sensibles et/ou trop jeunes.
Je l’ai croisé sur un tchat. 1982.io. Dès qu’il m’a montré la photo, j’ai été excité. J’étais honteux et excité. C’était la fille de son ex, et il voulait se venger sur elle. Quand il m’a dit « ce sont des putes », je n’ai pas compris immédiatement, mais la suite m’a expliquée : il voulait se servir de sa fille pour se venger d’elle. Il était très énervé dans ses messages, je sentais qu’il avait un coup de folie. Au début, je pensais que ça n’irait pas au bout, qu’il se calmerait, que la soupape, c’était fantasmer et raconter. Mais il a commencé à m’envoyer des photos d’elle en train de dormir. Chez elle. Il rentrait la nuit chez son ex. Il avait gardé un double des clés de chez elle. Il allait de plus en plus loin dans son délire. Mais il avait peur. Il n’arrivait pas à lier ce qu’il me racontait sur le tchat et la réalité. Il n’y avait aucunes dissociations mentales. C’était juste devenu le personnage de son fantasme de vengeance. Puis ça a brutalement dérapé.
Il m’a dit un soir que pour la 1re fois, dans la journée, il avait eu un terrible flash avec une image. Il a fallu longtemps pour qu’il ose me dire ce qu’il avait vu, mais il semblait particulièrement fébrile. Pendant près de 3 heures, il m’a raconté à peu prêt tous ces fantasmes la concernant. Plus il avançait, plus ça devenait violent. Il vivait ce qu’il me racontait. C’était très sexuel. Il était obsédé par son sexe, il m’a écrit au moins 10 fois qu’il voulait juste « regarder sa chatte ». mais il a bel et bien fini par lâcher le morceau. Ce qu’il voulait vraiment, c’était la tuer, c’était bien une pulsion de mort dirigée sur elle. Une pulsion forte. Très. Trop.
Il a changé sa manière de communiquer. Il était entré totalement dans sa logique criminelle. Tout est devenu brutalement réel. Quand il me racontait le plan qu’il avait imaginé pour la kidnapper, il n’y avait aucun doutes qu’il faisait plus que le vivre mentalement : il se voyait l’exécuter. Et le plan, et elle. Son intelligence criminelle me fascinait et me terrifiait : s’il m’avait dit la vérité, il travaillait dans un hypermarché, où il était employé polyvalent. Il ne faisait rien de particulièrement trépidant dans sa vie. Ce qu’il faisait de plus illégal était de fumer des joints chez lui, devant des vidéos illégales. Et là, ce gars transparent m’expliquait que les vidéos étaient devenues de plus en plus violentes. Ils s’étaient mis à acheter des snuff-films. Réels. Les détails m’ont retourné et excité, mais excité réellement, pas comme des vidéos. Il avait plongé dans le gouffre, et j’allai l’y suivre. Il m’avait amené où il voulait.
Il l’a kidnappée, chez elle, dans la nuit du mardi au mercredi 11 décembre 2019, chez elle. Il a été incapable de me dire l’heure. Quand il a rallumé sa Webcam, il était 3:18. Il avait déjà du sang sur les mains, mais ce n’était pas le sien. Elle était allongée derrière lui, sur un grand lit, en culotte, et apparemment pas blessée. Je n’avais pas l’impression non plus que c’était son sang à lui. Ça ne pouvait être que le sang de son ex. Il m’a écrit qu’il l’avait poignardée sans même que je lui demande. Il ne savait plus combien de coups de couteau, mais « j’ai continué quand elle était par terre, dans le ventre, j’ai vu un truc blanc sortir sous le nombril. ». Et maintenant il avait sa fille. Et je savais où.
Quand je suis arrivé dans la maison, il était un peu prostré, pas mal illuminé, et totalement défoncé. Elle était sur le lit, elle somnolait. Il lui avait probablement donné une drogue quelconque. Il s’était lavé les mains, et globalement, l’endroit était propre et agréable, joli, avec un feu de cheminée qui éclairait les ombres, et des meubles en bois. C’était un petit chalet dans les bois qu’il m’avait dit avoir aménagé. Il m’avait envoyé un plan pour que j’y arrive. Nous nous étions fait mutuellement confiance immédiatement. Ce genre de lien criminel entre deux personnes est si puissant qu’il ne fait aucuns doutes. Nous nous sommes assis sur le canapé, j’ai mis de la musique sur mon téléphone : Wish You Were Here, de Pink Floyd, puis nous avons fumés des joints en nous racontant que ce que nous allions faire à la petite femelle. Et nous l’avons fait.
Quand nous nous sommes approchés du lit, il m’a demandé quelque chose de bizarre, et terrible. Et je lui ai répondu qu’elle chose de terrible, et bizarre :
« – je n’aime pas voir son visage, je veux le détruire avant, ça ne te dérange pas ? – je veux regarder son corps pendant que tu détruis son visage, ça ne te dérange pas ? »
Nous nous sommes répondu mutuellement : « – non. ».
Nous sommes montés sur le lit et nous sommes mis à genoux au-dessus d’elle. Lui au niveau de sa poitrine, et moi au niveau de ses jambes. Il y avait une lampe de chevet à coté du lit avec un pied en marbre noir énorme. Il l’a pris dans ses deux mains et il a arraché le fil qu’il a posé à coté de lui. Il a soulevé le pied de lampe à deux mains au-dessus de sa tête. Il l’a abattu sur son visage au moment où j’ai baissé sa culotte. Le bruit a été épouvantable. Un son mélangeant liquide et solide, magmateux, il a tapé trois fois. Un de ses yeux était hors de son orbite, sa bouche n’existait plus, un bout de chair sanguinolent. Un trou, net, remplaçait son nez. Il y avait moins de sang que je ne l’aurai pensé. Elle respirait faiblement. Il a placé le cordon autour de son cou. Il serrait pendant que je la violais. Elle est morte le mercredi 11 décembre 2019 à 4h37. Il l’a violé ensuite.