Camarades de la France libre,
à ce moment, en pensant à vous, je fais ici un serment de reprendre votre combat si nécessaire. Je sens le poids de votre héritage, de l’Histoire. Je suis Français. Cela veut dire quelque chose. De grand. Plus grand que moi, que vous, que nous.
Camarades de la France libre, nous, qui a travers l’Histoire, nous sommes battu-e-s, nous sommes levé-e-s. Femmes et hommes de France, de toute condition, de toute naissance, de tout sang mais d’un seul sol : la France. Libre quand elle est rebelle, belle quand elle est levée.
Camarades de la France libre, ma vie ne vaut rien face au combat pour la garder ainsi, qu’elle reste un phare, une lumière, quelque chose de profondément libre qui résonne aux femmes et hommes du monde. Tu as faim, ici, elle te nourrit, tu as froid, ici, elle te chauffe, mais jamais, jamais ne la trahie, n’essaie de l’enchaîner, car tu en paiera le prix. Lourd. Et sans retour possible.
Camarades de la France libre, le sentez-vous resouffler le vent mauvais du sang et de la guerre ? Le sentez-vous Camarades ? Car moi, je le sens. Nous le sentons. Vous devez savoir, Camarades, que votre combat n’a pas été vain.
Camarades de la France libre, sachez qu’ici je sens le souffle revenu de la résistance. Personne, Camarades, personne ne nous prendra ce que nous avons de plus cher et de plus beau : la France.
Camarades de la France libre, ma vie ne vaut rien contre ce serment : je resterais debout, fier de lutter pour la liberté, pour les miens, pour la France, et si je dois tomber, ce sera en pensant à vous, Camarades de la France libre, passés, présents et à venir,
Je lèverais le poing,
À vous je vous direz :
J’arrive Camarades.
À eux je leur dirai :
Vive la France libre.
Au revoir Camarades de la France libre…
Pascal Lopez. Français libre.
Camarade de la France libre.